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L'ardoisière

L'enfant sauvage sur Pronote.

Publié le 13/11/2024

parleenalardoisière ,
Explication du bulletin
Dans le bulletin scolaire de Victor de l’Aveyron, j’ai utilisé des matières inventées ou non, que j’ai pu déduire à travers la lecture de « l’enfant sauvage » de T.C. BOYLE.
Pour le français, je lui ai mis la note de 6/20, car lors de la découverte de Victor, il vivait dans la forêt et donc n’avait aucune maîtrise du français. Mais Itard  essaye de lui l’enseigner. Il commence par lui apprendre les voyelles, particulièrement la voyelle « o », page 66 et 67. Puis, il utilise la méthode inventée par Sicard pour apprendre aux sourds-muets à lire, écrire et parler. Victor essaye d’identifier divers objets de tous les jours ; un soulier, un marteau, une cuillère. Cependant, il était incapable de faire le lien entre le dessin et l’objet en lui-même. Itard simplifie alors l’exercice et accroche au mur l’objet en dessous de l’image. Victor observe le mur, puis Itard décroche les objets et lui les donne, Victor les remet à leur place. Seulement lorsque Itard change l’ordre des objets, Victor remet les objets dans le même ordre que la fois d’avant, page 73 et 74. Par la suite, il décide de lui apprendre l’alphabet, en sollicitant son sens tactile et sa capacité à distinguer les formes. Itard créa un plateau de jeu où s’insèrent les vingt-six lettres. Victor eut peu de difficulté, mais Itard a remarqué qu’il retirait les lettres dans un ordre précis puis les replacer. Itard mélangea alors les lettres pour qu’elles deviennent impossibles de mémoriser l’ordre. Victor a dû se concentrer sur leur forme, et finit par les remettre dans le bon ordre. Pour finir, Victor réussi a prononcé son premier mot ; « lait ». Itard était fou de joie et pensait avoir trouvé la clé qui allait l’aider à enseigner le français à Victor, pourtant quelques jours après Victor criait « lait » lorsque Madame Guérin lui versa un verre d’eau ou quand elle lui découpait une tranche de gigot d’agneau, page 80 à 82. On peut voir que Victor a fait des efforts, mais très peu.
Pour l’éducation physique, je lui ai mis 17/20, car du fait qu’il ait vécu une partie de sa vie dans la forêt, il a acquis des compétences de motricité, d’agilité et d’endurance. Dans le livre, nous avons pu voir qu’il monte régulièrement aux arbres sans difficultés, page 57. De plus, à un moment, Victor se fait courser par un gendarme, mais celui-ci se fit distancé, freiné par la pluie et le brouillard qui au contraire ne dérangèrent pas Victor, page 88 et 89. Malgré tout ça, Victor a un léger souci avec le travail de groupe, un jour il a même mordu une fillette à l’avant-bras, page 57.
Pour la socialisation et le comportement, je lui ai mis 12/20, car au début du livre, Victor ne connaît aucunes règles de vie en société. Dans un premier temps, Itard instaure à Victor le fait de prendre ses repas chez Madame et Monsieur Guérin, ce qui doit lui permettre d’apprendre les règles lors des repas, page 58. Du fait qu’il passe ses journées avec Itard et Madame Guérin, il leur montre une affection particulière. Il montre aussi de l’affection pour les filles de Madame Guérin, notamment Julie, il posait sa tête sur leurs genoux. À un moment, lors d’un pique-nique, il emmena Julie derrière un bosquet où il avait créé une nappe avec un tas de feuilles et ayant disposé le reste de sandwichs dessus. Depuis, ce jour, Victor recommençais à se rebeller, page 101 à 103.
Pour les mathématiques, je lui ai mis 5/20, car on peut voir à la page 76, qu’Itard a eu l’idée de lui apprendre à reconnaître les formes grâce à des figures géométriques ; triangles, cercles, carrés, parallélogrammes…Ceci lui permet d’analyser les formes de lettres pour déchiffrer les questions.
Pour la cuisine, je lui ai mis 1/20, pour son acte de présence, car dans le livre, il n’y a pas de moment où l’on voit Victor cuisiner, mais à la page 63, on nous indique qu’il mange des racines, des légumes crus, des pommes de terre, des insectes et des rongeurs. J’ai donc décider dans déduire pour son bulletin qu’il ne faisait rien en cours à part manger.
Le smartphone est-il un danger ou une chance pour la jeune génération ?
Le smartphone est un outil omniprésent dans la vie de la jeune génération. Selon une étude suisse de 2022, 47% des élèves de primaire auraient un smartphone et selon une enquête du ministère de la Culture de 2022, 20% des enfants utilisent un smartphone à 2 ans et 26% à 5 ans et demi.
Dans un premier temps, le smartphone permet beaucoup d’avantages :
-          L’autonomie et l’organisation ; utilisation d’applications de gestion de temps, planificateur et prise de notes.
-          Sécurité et communication ; permet de rester en contact avec leurs amis et leur famille via des appels, des messages et les réseaux sociaux, et sont en capacité de prévenir leurs parents en cas de danger
-          Accès à l’information ; accès à des ressources éducatives
-          Éducation et apprentissage en ligne ; applications éducatives comme Duolingo, Babbel, Khan Academy, vous accédez à une multitude de cours, exercices et quiz.
-          Divertissement ; passer le temps efficacement. Jeux vidéo, streaming vidéo/musical, livres numériques, réseaux sociaux…
-          L’information et les services à portée de main ; accédez plus rapidement à des informations, ces informations peuvent être utilisées à des fins des travaux scolaires mais aussi afin de renforcer leur culture générale.
Dans un second temps, l’usage du smartphone chez les jeunes a aussi des dangers. Il existe plusieurs risques :
-          La santé ; une utilisation excessive du smartphone, surtout des réseaux sociaux peut entraîner du stress et de l’anxiété, en raison de comparaison et de recherche de la validation des autres par les likes. Selon des études sur les ondes électromagnétiques montrent que l’exposition aux ondes peut augmenter le risque de cancers du cerveau et du cœur. L’usage élevé du smartphone peut provoquer des troubles de la vue (Les chiffres du baromètre 2017 de la santé visuelle pointaient du doigt un résultat inquiétant : 41 % des 16-24 ans éprouvent des difficultés à voir de loin alors qu'ils n'étaient que 29 % un an plus tôt.), des maux de tête, des douleurs cervicales et aux épaules, et peut aussi nuire au sommeil lorsque l’appareil est utilisé tard le soir (L'université d'État de San Diego a calculé que 5 heures par jour sur les écrans augmentent de 50 % les chances de moins dormir).
-          Cyberharcèlement ; les réseaux sociaux et les messageries favorisent le cyberharcèlement, exposant davantage les jeunes aux moqueries, aux insultes et aux comportements nuisibles en ligne (En 2013, près de deux collégiens sur dix se déclarent victimes d’insultes, humiliations ou menaces diffusées sur les réseaux sociaux, par courriel ou SMS).
-          Dépendance et addiction ; réduction du temps passé dans des activités physiques, artistiques ou sociales, ainsi que les études et le sommeil.
-          Exposition à des contenus inappropriés ; l'accès à Internet permet aux jeunes de tomber sur des contenus inappropriés, tels que des informations violentes ou des images choquantes (Selon une étude réalisée par Harris Interactive, l’enquête a été réalisée sur a panel de 432 enfants âgées de 6 à 10 ans. Parmi eux, 2% ont déjà été sur des sites qui ne lui étaient pas destinés (sites pornographiques,…)).
Pour finir, l’une des solutions à l’utilisation du téléphone pour la jeune génération, en ayant les avantages sans les inconvénients, pourrait être le contrôle parental. 56 % des parents ont mis en place un contrôle parental sur le smartphone de leur enfant : uniquement accès au wifi, pas d’internet mobile, profil utilisateur limité, achat d’applications réduit, etc. et imposent des règles : pas à table, pas sur la table de nuit, pas dans la chambre la nuit,…
bulletin scolaireaventuresmartphone

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