J’ai beaucoup de passe-temps comme la cuisine, les sorties avec mes amies, le sport, la couture ou encore regarder des séries. Comme vous avez pu le constater, la lecture ne fait pas partie de ces passe-temps. J’ai appris à lire à la maison, avec mes parents et ma nourrice, à l’âge de cinq ans. Les premières années, j’étais fière de savoir lire, j’aimais montrer que j’y arrivais. Lors de mon cycle 2, j’appréciais avoir des livres dans la classe lorsque j’avais fini mon travail. Je ne me souviens plus de tous les livres que je lisais à cette période, mais quelques titres me sont restés en mémoire, comme Blanche-Neige et les sept nains, Les trois petits cochons, Tom-Tom et Nana à travers les J’aime lire, ou encore Le Club des cinq d’Enid Blyton. Ensuite, en CM1, ma maîtresse, nommée Brigitte, a mis en place des concours de lecture. Ces concours prenaient différentes formes, telles que des concours de rapidité ou encore des rallyes lecture. Les concours de rapidité étaient faits en classe entière, le but était de lire un texte le plus rapidement possible, puis de lever la main quand nous avions terminé, afin que la maîtresse nous indique notre temps. Ayant un esprit de compétition assez fort, et n’aimant pas perdre, je n’appréciais pas ces concours, car je lisais assez lentement. Je levais donc souvent la main sans avoir réellement terminé le texte, afin de finir parmi les premiers. Ces concours m’ont, en quelque sorte, dégoûtée de la lecture. J’ai donc arrêté de lire des livres, en me limitant à la lecture de bandes dessinées comiques.
Durant ma période collège, je n’ai pas gardé un très bon souvenir de la lecture. En effet, c’est le début des livres « imposés » en français. Je n’aimais pas lire et trouvais insurmontable de lire de si gros livres dès le début de l’année. Pourtant, avec du recul, nos livres « imposés » en sixième étaient très intéressants et adaptés. Nous avons par exemple lu Barbe Bleue et autres contes de Charles Perrault, ou encore Tom Sawyer de Mark Twain. Malgré le fait que les histoires me plaisaient, je ne prenais pas de plaisir à les lire. Mon père m’a d’ailleurs souvent aidé à lire les livres les plus volumineux, en m’expliquant les mots les plus compliqués. Durant cette année de sixième, je n’ai pas aimé lire les livres du cours de français, mais j’ai cependant emprunté à de nombreuses reprises des bandes dessinées au CDI.
Mes années de cinquième et quatrième ont été identiques sur le plan scolaire. Cependant, en cinquième, une amie m’a convaincue de lire la série Les Filles au chocolat de Cathy Cassidy. J’ai beaucoup aimé cette série, ce qui m’a redonné le goût de la lecture personnelle. En quatrième, j’ai donc lu plusieurs séries de livres pendant le confinement, comme Heartbreakers d’Ali Novak ou Elle, c’est Louise de Camille Laurent. J’ai également lu quelques livres comme Blue : la couleur de mes secrets de Camille Pujol, un livre qui m’a beaucoup marquée et que j’ai même relu l’année suivante, en troisième. Ce livre raconte l’histoire d’une jeune fille de dix-sept ans qui fuit son ancienne vie pour dissimuler un lourd secret. Cependant, ses mystérieux cheveux bleus attirent tous les regards et attisent la curiosité des élèves de son nouveau lycée. Il est donc difficile pour elle de se fondre dans la masse alors que son ex violent refait surface, et que Nathan, un jeune homme à la réputation sulfureuse, décide de la percer à jour.
En troisième, j’ai su apprécier certains livres vus en cours comme No et moi de Delphine de Vigan, ou encore A Christmas Carol de Charles Dickens, un livre que j’ai lu en anglais dans le cadre de mon option LCE : langues et cultures européennes. Cependant, durant cette année, j’ai arrêté la lecture personnelle de livres et suis revenue aux bandes dessinées comiques.
Lors de ma période lycée, j’ai arrêté de lire les livres imposés. Je sais, ce n’est pas très bien... Je n’arrivais pas à accrocher aux histoires, je ne comprenais souvent pas ce que je lisais et devais relire plusieurs fois les mêmes pages avant de les comprendre. J’ai donc décidé de trouver les livres en pièces de théâtre quand cela était possible, en films parfois ou tout simplement en résumés ou analyses sur internet. Cela ne me permettait certes pas d’enrichir mon vocabulaire comme le livre original aurait pu le faire, mais cela me permettait de comprendre l’histoire et le sens caché de certains messages. J’ai appliqué cette méthode pour tous mes livres de français en seconde et première. Ces livres étaient par exemple Phèdre de Jean Racine, La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges, ou encore Sido et Les Vrilles de la vigne de Colette. J’ai cependant lu deux livres durant ces deux années : Les Impatientes de Djaïli Amadou Amal et The Curious Incident of the Dog in the Night-Time de Mark Haddon. Le livre Les Impatientes m’a beaucoup marquée. En effet, il retrace l’histoire de trois femmes du Sahel subissant différentes violences, telles que le mariage forcé, le viol conjugal et la polygamie.
Mon année de seconde m’a également permis de me familiariser avec la lecture à voix haute, qui était jusque-là une véritable source de stress pour moi. En effet, en seconde, nous avons eu l’occasion de participer à un concours de lecture à voix haute. Nous avons donc eu des séances d’entraînement, puis nous sommes passés devant la classe avec l’extrait que nous avions préparé. Deux personnes ont été élues « meilleurs lecteurs », et j’ai d’ailleurs été élue. Ensuite, il fallait repasser des sélections pour choisir une personne représentant le lycée parmi tous les élus des classes. Malheureusement, ou heureusement, j’étais malade le jour des sélections.
En terminale, je n’ai pas eu de livres « imposés » à lire, excepté en spécialité anglais. Effectivement, lors de mes cours de Langues, Littératures et Cultures Étrangères, j’ai eu l’opportunité de lire en anglais Jane Eyre de Charlotte Brontë. Ce n’est pas un livre que j’aurais lu de ma propre initiative, mais j’ai apprécié ce Bildungsroman abordant les thèmes de l’amour, de la souffrance, de la critique sociale, de la migration, de l’identité personnelle et du rôle des femmes dans la société.
Aujourd’hui, je ne lis pas beaucoup plus que ces trois dernières années. Je me contente de bandes dessinées comiques, de quelques articles de journaux et de livres pour enfants que je lis à voix haute pour mes petits cousins ou mes petits voisins. J’ai cependant envie de lire davantage durant cette année scolaire. J’ai donc emporté plusieurs livres dans mon appartement, dont un que j’ai déjà commencé, car même si je ne lis pas beaucoup, j’aime avoir une bibliothèque remplie et colorée !
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