Mon marqueur préféré :
"Quelqu'un est prisonnière du savoir à seulement onze ans.
Nous sommes en Afghanistan.
Quelqu'un il y a quelques années vivait un rêve éveillé et pouvait aller étudier.
Mais un dictateur a semé la terreur et a arraché ces fleurs.
Quelqu'un n'a aucune liberté de penser pour mieux la manipuler.
Afin qu'elle fasse ce qu'on lui confie telle une zombie soif de vie."
Ce poème est mon préféré, car il met en lumière une réalité poignante avec des mots simples mais percutants. À travers l'histoire de cette jeune fille privée de son droit à l'éducation, il dénonce l'injustice et l'oppression exercées sur les femmes en Afghanistan .
J'aime particulièrement la manière dont j'ai joué avec le mot quelqu'un , rendant cette souffrance universelle. Cela montre que cette situation pourrait arriver à n'importe qui, ce qui renforce l'émotion du poème.
Les images utilisées, comme arracher ces fleurs , donnent une dimension poétique et tragique à la privation de liberté. Le contraste entre le rêve éveillé et la réalité brutale rend le poème encore plus frappant. Enfin, la métaphore du zombie soif de vie illustre parfaitement le paradoxe d'une existence imposée, où la vie est là sans être pleinement vécue.
Ce poème me touche profondément, car il rappelle l'importance de la liberté et de l'accès au savoir, tout en nous confronté à une dure vérité : certaines en sont encore privées aujourd'hui.
Pour conclure, j'aime les poèmes engagés comme celui-ci.